Thibaud Surini
L'écrivain public : seul avec tous !
On a beau se sentir seul pour écrire un texte, les perceptions sont complètement différentes selon les individus. Alors que certains ne seront pas assez à l’aise pour prendre eux-mêmes la plume, d’autres vont apprécier cet isolement synonyme de concentration, pour répondre à un besoin de documents proprement rédigés ou corrigés. Et, vous savez quoi ? Certains en font même leur métier. L’écrivain public et sa capacité d’adaptation va ciseler pour vous un texte aux petits oignons. Et, bien au-delà de la solitude, c’est l’envie de vous rendre service qui l’anime avant tout.
1. Seul pour écrire un texte ? Arrêtez de soupirer…
Quand on a besoin de documents proprement rédigés ou corrigés, on peut vite se heurter au syndrome de la page blanche. Les mots ne viennent pas… On bute sur une orthographe… S’ensuivent exaspération et agacement, avec une pointe de désespoir qui éloigne les chances de réussite et de satisfaction rapide.
On peut vite se sentir démuni et tourner complètement le dos à la langue écrite, qui n’a pourtant rien demandé. C’est le risque de se couper d’un moyen puissant de communication, et de perdre des habitudes, des réflexes, ne serait-ce que sur la manière même d’orthographier les mots.
Or n’oublions pas que l’écriture reste plus que jamais d’actualité, tant pour envoyer un mail que pour candidater à un emploi… Elle est un gage de crédibilité, auquel beaucoup restent sensibles.
Si vous n’êtes pas à l’aise pour rédiger, il ne faut y voir aucun problème. Aucune raison de culpabiliser, ni de se forcer à faire ce qu’on n’aime pas faire. Mais restez conscient de l’importance de l’écriture dans le quotidien ! Alors, la clé pour ne pas se sentir à la marge, c’est aussi de savoir bien s’entourer.
2. Seul pour écrire un texte : l’écrivain public s’en réjouit
a. L'instant cliché
On a vu précédemment que les conditions pour trouver l’inspiration varient nécessairement selon les individus.
Mais on ne va pas se mentir… Pour rédiger n’importe quel texte, l’écrivain a besoin de concentration, d’être dans sa bulle… Il est plus probable qu’il soit seul pour écrire un texte, dans une pièce tranquille, plutôt qu’au milieu d’une foule en délire dans un concert de Rammstein.
Être écrivain est nécessairement un métier qui n’est pas comme les autres : on est loin du chanteur ou de l’humoriste qui réunit des milliers de spectateurs chaque soir ; loin du commercial qui rencontre des clients à longueur de journée ; loin du chef d’entreprise qui dirige sa brigade de collaborateurs…
Cette solitude, cet isolement (peu importe comment on l’appelle) est inhérent au travail d’écrivain. Il est clair qu’il faut en avoir conscience avant de se lancer dans une telle activité, si on a besoin de contacts au quotidien pour se sentir bien. Mais ce n’est pas non plus une fatalité…
b. Un métier qui évolue, se modernise et se socialise
Rassurez-vous, un écrivain public n’est pas un rat qui se terre entre ses quatre murs. Écrire nécessite déjà une large ouverture d’esprit pour trouver l’inspiration. On peut bien sûr se plonger dans un bouquin, mais les rencontres et expériences du quotidien sont à multiplier pour avoir un maximum de choses à raconter…
Le métier d’écrivain public a fortement évolué au fil du temps. On passe globalement du scribe égyptien au rédacteur web, avec les outils informatiques qui vont bien.
Je vous vois venir : vous allez me dire que ça reste une personne seule devant son écran… Oui mais non ! Car, de nos jours, les écrivains se parlent entre eux pour échanger leurs bonnes pratiques et leurs expériences. C’est le bon côté des réseaux sociaux, qui créent du lien professionnel (voire même souvent amical), pour partager ses idées ou bien envisager des partenariats.
Notons aussi l’existence d’associations qui regroupent des écrivains publics, là aussi pour se rencontrer. C’est notamment le cas de :
l’Association des Écrivains Publics de France (AEPF) ;
le Groupement des Écrivains-Conseils® (GREC) ;
le Syndicat National des Prestataires et Conseils en Écriture (SNPCE).

Ces organismes représentent aussi la profession et proposent par exemple des formations, pour favoriser la montée en compétences.
Enfin, l’écriture n’est pas nécessairement isolée. Quid des ateliers d’écriture qui permettent à des groupes de se réunir pour plancher sur un sujet commun ? Certes, vous pouvez chacun porter un crayon, mais on connaît les bienfaits de la réflexion collective.
3. L'écrivain public est à votre écoute
La solitude ne doit pas vous empêcher d’avancer. En contactant un écrivain public, vous vous adressez à la personne apte à répondre à votre besoin de documents proprement rédigés ou corrigés. L’écrivain public et sa capacité d’adaptation vont permettre de rédiger n’importe quel texte (ou presque !), selon vos demandes. Aussi, vous casserez l’isolement qui a pu vous bloquer, aussi bien que celui de l’écrivain qui se fera un plaisir de vous écouter.
L’écrivain public est là pour analyser votre besoin et le convertir par des mots couchés sur le papier. La discussion qui débute avec le client est un formidable moyen de comprendre les enjeux, tout en permettant un échange libre et convivial. Ce métier apporte donc une richesse absolue, par les rencontres et les expériences partagées. Le client doit alors se sentir rassuré et en confiance, d’autant plus que le travail demandé restera confidentiel. Si la question des droits d’auteur se pose principalement sur des écrits comme une biographie, la majorité des écrits demandés restent votre propriété, l’écrivain public restant dans l’ombre.
Vous l’aurez compris, l’écrivain public s’adapte à tous types d’écrits, à tous types de publics, pour rendre accessible l’écriture, quel que soit votre niveau de maîtrise de la langue, quelles que soient vos exigences sur l’ambition du projet.
Alors, si vous ne voulez pas qu’on reste trop seuls, chacun dans notre coin, vous savez quoi faire…
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